La ministre Boulet indignée, mais impuissante
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La ministre des Transports, Julie Boulet, désapprouve les primes versées aux membres de la haute direction de la Société d'assurance automobile du Québec, mais affirme que la décision n'incombe pas au gouvernement.
La ministre des Transports, Julie Boulet, désapprouve les primes versées aux membres de la haute direction de la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ), mais elle se dit impuissante.
En 2008, quatre vice-présidents de la SAAQ se sont partagé des bonis totalisant 139 778 $.
C'est plus que la somme qu'ils s'étaient divisée en 2006. Ils avaient alors partagé une somme de 47 272 $.
Le total des primes versées est « inacceptable, exagéré, abusif et inapproprié » dans le contexte économique actuel, a estimé mardi la ministre Boulet, d'autant plus que la SAAQ a subi des pertes à cause de la débâcle des marchés.
Elle a indiqué avoir téléphoné à la présidente du conseil d'administration de la société d'État, Marie-Anne Tawil, pour lui faire part de son indignation.
En réponse à une question de l'opposition en Chambre, Mme Boulet a cependant indiqué que la décision de l'attribution de bonis revenait au conseil d'administration de la SAAQ et que son gouvernement n'avait aucun recours contre cette situation.
La modération aurait bien meilleur goût, dit le PQ
Le porte-parole péquiste en matière de transport, Stéphane Bergeron, a de son côté déploré que la ministre ait attendu la publication d'un article du Journal de Québec faisant état de la situation avant d'exprimer son mécontentement.
Ces primes ont été attribuées, a rappelé le député péquiste de Verchères, alors que les automobilistes et motocyclistes ont subi des hausses de tarifs au cours des dernières années et que « les contribuables québécois se feront probablement dire, dans le prochain budget, qu'ils doivent se serrer davantage la ceinture pour rétablir les finances publiques du Québec ».
« Dans les circonstances, il me semble que la modération aurait bien meilleur goût! », a-t-il ajouté.
Le député péquiste a par ailleurs dénoncé dans un communiqué que les dirigeants de la SAAQ « veulent se doter de nouveaux bureaux, plus spacieux, en construisant un édifice neuf de 40 millions de dollars ». « Ce bar ouvert frise l'indécence et Julie Boulet acquiesce en silence. Mais qui osera enfin parler au nom des automobilistes et des motocyclistes au sein du caucus libéral? »
Mme Boulet a rappelé que pour l'année financière 2009, le gouvernement a aboli les primes dans les cabinets politiques et la haute fonction publique. Elle a également laissé entendre que d'autres mesures seront promulguées dans le plan budgétaire gouvernemental du 30 mars.
La ministre des Transports, Julie Boulet, désapprouve les primes versées aux membres de la haute direction de la Société d'assurance automobile du Québec, mais affirme que la décision n'incombe pas au gouvernement.
La ministre des Transports, Julie Boulet, désapprouve les primes versées aux membres de la haute direction de la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ), mais elle se dit impuissante.
En 2008, quatre vice-présidents de la SAAQ se sont partagé des bonis totalisant 139 778 $.
C'est plus que la somme qu'ils s'étaient divisée en 2006. Ils avaient alors partagé une somme de 47 272 $.
Le total des primes versées est « inacceptable, exagéré, abusif et inapproprié » dans le contexte économique actuel, a estimé mardi la ministre Boulet, d'autant plus que la SAAQ a subi des pertes à cause de la débâcle des marchés.
Elle a indiqué avoir téléphoné à la présidente du conseil d'administration de la société d'État, Marie-Anne Tawil, pour lui faire part de son indignation.
En réponse à une question de l'opposition en Chambre, Mme Boulet a cependant indiqué que la décision de l'attribution de bonis revenait au conseil d'administration de la SAAQ et que son gouvernement n'avait aucun recours contre cette situation.
La modération aurait bien meilleur goût, dit le PQ
Le porte-parole péquiste en matière de transport, Stéphane Bergeron, a de son côté déploré que la ministre ait attendu la publication d'un article du Journal de Québec faisant état de la situation avant d'exprimer son mécontentement.
Ces primes ont été attribuées, a rappelé le député péquiste de Verchères, alors que les automobilistes et motocyclistes ont subi des hausses de tarifs au cours des dernières années et que « les contribuables québécois se feront probablement dire, dans le prochain budget, qu'ils doivent se serrer davantage la ceinture pour rétablir les finances publiques du Québec ».
« Dans les circonstances, il me semble que la modération aurait bien meilleur goût! », a-t-il ajouté.
Le député péquiste a par ailleurs dénoncé dans un communiqué que les dirigeants de la SAAQ « veulent se doter de nouveaux bureaux, plus spacieux, en construisant un édifice neuf de 40 millions de dollars ». « Ce bar ouvert frise l'indécence et Julie Boulet acquiesce en silence. Mais qui osera enfin parler au nom des automobilistes et des motocyclistes au sein du caucus libéral? »
Mme Boulet a rappelé que pour l'année financière 2009, le gouvernement a aboli les primes dans les cabinets politiques et la haute fonction publique. Elle a également laissé entendre que d'autres mesures seront promulguées dans le plan budgétaire gouvernemental du 30 mars.
« On comprend que tous les contribuables du Québec doivent faire leur effort, et le gouvernement va prendre ses responsabilités et va faire face à la situation », a-t-elle affirmé.
La SAAQ se défend
Lundi, le président et chef de la direction de la SAAQ, John Harbour, a défendu les primes versées aux membres de la haute direction de l'institution. Même si l'entreprise a perdu 2,5 milliards de dollars sur les marchés financiers en 2008, a-t-il affirmé, il aurait été exagéré de rajuster à la baisse leur rémunération.
Leur performance a permis à la société d'État d'atteindre ses objectifs de réduction de dépenses et d'augmentation de revenus, a-t-il argué, ajoutant que la rémunération des dirigeants de la SAAQ devait inclure ces bonifications incitatives afin d'être comparable à celles offertes dans le secteur privé.
À la SAAQ, les cadres supérieurs reçoivent 80 % de leur rémunération en salaire. Le reste est versé en bonis si les objectifs sont atteints.
Sous la gouverne de John Harbour, qui est à la tête de la SAAQ depuis cinq ans, les dépenses ont été réduites de 380 millions, et les entrées d'argent haussées de 300 millions. Pour la première fois depuis plusieurs années, l'organisme prévoit enregistrer pour 2009 un excédent de 70 millions de dollars.