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Des bonis aux fonctionnaires

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Pourquoi pas ? Publié le 23/03/2010 à 16:58 Par Jean-Paul Gagné

Blogue. Toujours à la recherche de scandale, le Journal de Montréal a dénoncé lundi les primes au rendement reçues en 2008 par des dirigeants de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ). Comme il se doit, cette nouvelle a fait la journée des commentateurs de tout acabit qui carburent aux scandales réels ou présumés et aux complots.

Les bonis des cadres de la SAAQ font partie de rémunération des dirigeants et ont sûrement été consentis à la suite de l’atteinte des objectifs qui leur avaient été fixés.

Certains bonis semblent élevés, tels les 45 000 $ versés vice-président responsable des technologies de l’information, mais ce boni a certainement été versé pour une bonne raison. Si les bonis avaient suivi le salaire de base, c’est le président et chef de la direction qui aurait reçu le plus élevé. Or, ce dernier n’a reçu que 19 000 $, ce qui n’a rien d’exagéré pour le plus haut dirigeant d’une société de l’envergure de la SAAQ.

Veut-on une gestion de qualité oui ou non ?

Au risque de décevoir certains d’entre vous (et ne vous gênez pas pour faire connaître votre opinion), je ne suis aucunement scandalisé par le fait que des dirigeants des sociétés d’État, des ministères, des universités, des hôpitaux et d’autres organismes du secteur public reçoivent des bonis pour la qualité de leur gestion.

Cela est courant dans le secteur privé, qui soit dit en passant, accorde des bonis beaucoup plus élevés que ceux qui sont versés dans le secteur public.

Bien entendu, il faut que ces bonis soient raisonnables, ce qui tient du jugement de valeur.

La question qu’il faut se poser est la suivante : veut-on, oui ou du non, une gestion de qualité dans le secteur public ?

Poser la question, c’est y répondre. Nous voulons tous que les gestionnaires du secteur public réalisent leur mission, qu’ils atteignent les objectifs qui leur sont confiés et qu’ils gèrent efficacement leurs budgets, qui proviennent des contribuables.

Pourquoi n’encouragerait-on pas les employés de l’État à mieux gérer ? En réalité, cela devrait même être encore plus important que dans le secteur privé, puisqu’ils gèrent au profit de l’ensemble de la société.

J’attends vos commentaires.

 

 

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