Réalités Médicaments MAJ 2020 ANNEXE IV

ÉVÉROLIMUS

  •  pour le traitement de deuxième intention d’un adénocarcinome rénal métastatique caractérisé par la présence de cellules claires après échec à un traitement par un inhibiteur de la tyrosine kinase à moins d’une contreindication ou d’une intolérance sérieuse, chez les personnes dont le statut de performance selon l’ECOG est de 0 à 2.


La durée maximale de chaque autorisation est de 4 mois.

Lors des demandes pour la poursuite du traitement, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique bénéfique par l’absence de progression de la maladie confirmée par imagerie.


  •  en association avec l’exémestane, pour le traitement du cancer du sein avancé ou métastatique, positif pour
    les récepteurs hormonaux et ne surexprimant pas le récepteur HER2 chez les femmes ménopausées :
  •  dont le cancer a progressé malgré l’administration d’un inhibiteur de l’aromatase non stéroïdien
    (anastrozole ou létrozole) administré dans le contexte adjuvant ou métastatique;
    et
  •  dont le statut de performance selon l’ECOG est de 0 à 2.
    La durée maximale de chaque autorisation est de 4 mois.
    Lors des demandes pour la poursuite du traitement, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique bénéfique par l’absence de progression de la maladie.
  •  pour le traitement des tumeurs neuroendocrines non fonctionnelles, et bien différenciées du tube digestif ou du poumon, non résécables, à un stade avancé ou métastatique, chez les personnes :
  •  dont la maladie a progressé au cours des 6 mois précédents;
    et
  •  dont le statut de performance selon l’ECOG est de 0 ou 1.
    L’autorisation initiale est pour une durée maximale de 4 mois.
    Lors des demandes pour la poursuite du traitement, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique bénéfique par l’absence de progression de la maladie confirmée par imagerie. Les autorisations subséquentes sont pour des durées de 6 mois.
  •   pour le traitement des tumeurs neuroendocrines pancréatiques bien ou modérément différenciées, non résécables et évolutives, à un stade avancé ou métastatique, chez les personnes dont le statut de performance selon l’ECOG est de 0 à 2.

L’autorisation initiale est pour une durée maximale de 4 mois.

Lors des demandes pour la poursuite du traitement, le médecin devra fournir la preuve d’un effet clinique bénéfique par l’absence de progression de la maladie confirmée par imagerie. Les autorisations subséquentes sont pour des durées de 6 mois.


Il est à noter que l’évérolimus n’est pas autorisé en association avec le sunitinib, ni à la suite d’un échec avec le sunitinib si celui-ci a été administré pour le traitement de tumeurs neuroendocrines pancréatiques.

En cas de disparité entre ce texte et la version officielle de ce texte, c'est la version officielle qui domine. (voir le fichier joint dans annexe IV)