Les grévistes de la faim entendus à la SAAQ
SELECT categories.* FROM (SELECT DISTINCT CAST(SUBSTRING(members.anchor, 10) AS UNSIGNED) AS target FROM yacs_members AS members WHERE (members.member LIKE 'article:5893') AND (members.anchor LIKE 'category:%')) AS ids, yacs_categories AS categories WHERE (categories.id = ids.target) AND (categories.active='Y') AND ((categories.expiry_date is NULL) OR (categories.expiry_date <= '0000-00-00 00:00:00') OR (categories.expiry_date > '2024-12-22 17:34:18')) ORDER BY rank, title, edit_date DESC LIMIT 0,40
1064: You have an error in your SQL syntax; check the manual that corresponds to your MySQL server version for the right syntax to use near ', title, edit_date DESC LIMIT 0,40' at line 1
radio canada
Le ministre des Transports, Robert Poëti, a rencontré le groupe d'accidentés de la route qui avait entamé une grève de la faim mercredi midi devant l'Assemblée nationale. Il les a accompagnés en soirée aux bureaux de la haute direction de la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ).
« Ne mettez pas votre santé en péril. Vous voulez être entendus, vous allez l'être », s'est engagé le ministre, sans toutefois leur promettre les indemnisations qu'ils réclament.
La quinzaine d'accidentés se disent lésés par la SAAQ qui ne reconnaît pas, selon eux, toutes leurs blessures et leurs séquelles. Ils réclament notamment que les douleurs chroniques soient considérées comme un obstacle au travail afin de recevoir les indemnités appropriées.
Les accidentés ont lancé leur grève de la faim par une manifestation pour dénoncer leur situation.
Parmi eux, Dominique Fournel, dont la vie a basculé en 2003 après un grave accident sur l'autoroute 73. La femme a subi un traumatisme crânien sévère et de multiples fractures qui ont nécessité de nombreux soins et une longue réhabilitation.
Malgré cela, 12 ans plus tard, les séquelles demeurent. Ses médecins lui reconnaissent des douleurs chroniques liées à cet accident, mais pas les experts de la SAAQ.
Dominique Fournel est apte à travailler à temps partiel seulement, ce qu'elle fait. Mais elle se sent peu autonome financièrement. Elle ne reçoit plus d'indemnités de la SAAQ.
« C'est un suicide professionnel d'avoir un accident », a-t-elle souligné.
Elle dénonce le fait que la SAAQ n'a pas pris en considération les contre-expertises de ses médecins. « On aimerait être entendu et qu'on nous traite comme des gens honnêtes. J'ai fait mon possible pour me soigner », a soutenu la femme.
Même s'ils qualifient le geste du ministre de « grand pas », les manifestants ne crient pas victoire.
SAAQ analyse les dossiers
La SAAQ avait réagi par voie de communiqué avant l'intervention du ministre. Elle a dit faire l'« analyse » de la situation de ce groupe d'accidentés qu'elle a rencontré vendredi dernier. L'organisme dit aussi avoir entrepris depuis lundi de les contacter individuellement pour discuter de leurs dossiers respectifs, « souvent complexes et uniques ».
La SAAQ estime qu'aucun des manifestants « n'a été laissé pour compte ». La SAAQ souligne que certains ont refusé de se prévaloir des services de réadaptation offerts par la couverture d'assurance, que des délais ont été provoqués par des changements d'avocats et que certains dossiers sont en attente d'une décision du Tribunal administratif du Québec.
Le groupe d'accidentés a aussi créé la page Facebook « Accidentés de la route victime administration de la SAAQ » afin de rejoindre d'autres personnes dans leur situation.