L’État est un mauvais assureur
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Publié le 24/02/2012 Un article de Jean-Philippe L. Risi, depuis Québec. Publié en collaboration avec Le Québecois Libre.
On conçoit généralement l’État-providence comme un fournisseur de services
jugés incompatibles avec le libre marché. Or, cette vision ne décrit pas exactement la réalité ; si c’était le cas, la majorité des ministères ne seraient que des organismes indépendants du Parlement, un peu comme la Société des alcools du Québec ou Loto-Québec.
Plus on observe, et plus on réalise que les gouvernements vont souvent dépenser des sommes astronomiques pour gérer certains risques dont la réalisation est beaucoup plus coûteuse politiquement que socialement.
(…)
Il faut également prendre en compte la structure particulière de la fonction publique. Un assureur normal peut décider de segmenter sa compagnie par fonction (ventes, production, finances), par région, par produit ou encore avec des structures hybrides si une situation requiert une attention particulière. L’État, quant à lui, est plutôt regroupé par « thématiques » (santé, culture, éducation…) dont les tâches à remplir ne sont pas mutuellement exclusives; les compétences juridiques sur un même dossier vont donc s’entremêler et parfois même se contredire. Les agents, n’ayant pas de ligne directrice commune, voudront surtout accroître leur pouvoir, auront des intérêts qui leur sont propres, et n’auront pas nécessairement envie de coopérer entre eux pour offrir un meilleur service aux citoyens.
Prenons deux assureurs publics très connus, la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) et la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Suite à une demande du Conseil du Trésor, les organismes avaient refusé de coordonner l’émission de la carte d’assurance maladie et du permis de conduire en utilisant la même photo sous prétexte que c’était « impossible ». Puisqu’un ordre formel du gouvernement a été nécessaire afin que les fonctionnaires concernés décident de collaborer pour réussir « l’impossible », on peut s’imaginer à quoi ressemble la résolution de problématique complexes telles que la santé publique ou l’éducation.
tout l’article sur: http://www.contrepoints.org/2012/02/24/70510-letat-est-un-mauvais-assureur-2