Facteurs pronostiques
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La présence d'un SPC ou de symptômes postcommotionnels ne suffit pas pour orienter une personne en réadaptation pour une prise en charge, 85 à 90 % de la population avec une atteinte légère évoluant favorablement. Il faut identifier également des facteurs pronostiques défavorables.
Facteurs pronostiques :
La personnalité prémorbide et l'état psychologique de l'individu influenceront la réponse émotionnelle au traumatisme et interagiront avec différents facteurs pour produire des séquelles. Une prédiction de l'état cognitif et du pronostic après un TCC avec atteinte légère est possible en se basant sur différents facteurs.
Les facteurs contributifs à rechercher sont :
- Facteurs prétraumatiques : difficultés psychosociales préexistantes, âge > 40 ans, consommation problématique d'alcool ou de drogue, style de personnalité, état général, histoire de troubles d'apprentissage ou de développement chez l'enfant (retard psychomoteur, du langage, etc.), bas niveau d'éducation, pauvre statut socio-économique, prise de psychotropes, antécédents médicaux (ACV, TCC antérieur, troubles psychiatriques, atteinte neurologique).
- Facteurs péritraumatiques : réaction initiale hors de proportion, multiplicité des blessures, degré de dommage cérébral, TCC léger à modéré, séquelles neurologiques centrales, séquelles physiques, circonstances de l'accident, circonstances ou conditions iatrogéniques.
- Facteurs post-traumatiques : présence de multiples symptômes postcommotionnets (le nombre est un indice de l'ajustement psychologique), réaction tardive mal adaptée (SPCC ou ESPT), objectivation de signes neuropsychologiques à l'évaluation, anxiété, dépression, douleur chronique, difficultés psychosociales, litige, invalidité prolongée.
- Facteurs envlronnementaux et familiaux : présence de multiples stresseurs, situation familiale ou professionnelle difficile, absence de support familial, troubles psychiatriques au sein de la famille, rôles sociaux peu adaptés.
voir Section4 Reconnaissance du TCC 2 009.tif
En présence de symptômes persistants, les diagnostics différentiels suivants sont à envisager :
- Conditions psychologiques : état de stress post-traumatique (ESPT), troublesd'adaptation ou de la personnalité, poiytoxicomanie, état dépressif, somatisation, stress chronique.
- Conditions neurologiques : hématome sous-dural, hydrocéphalie à pression normale,lésion cérébrale.
- Conditions médicales autres : effets secondaires d'une médication, douleur chronique, désordre métabolique (tel le diabète).
Il est à noter que ces conditions peuvent ou non être en relation avec l'accident. Leur présence nécessite donc une analyse du dossier afin de déterminer la probabilité d'une relation avec l'accident.
