2001 expertise orthopédiste (de la SAAQ)
SELECT categories.* FROM (SELECT DISTINCT CAST(SUBSTRING(members.anchor, 10) AS UNSIGNED) AS target FROM yacs_members AS members WHERE (members.member LIKE 'article:315') AND (members.anchor LIKE 'category:%')) AS ids, yacs_categories AS categories WHERE (categories.id = ids.target) AND (categories.active='Y') AND ((categories.expiry_date is NULL) OR (categories.expiry_date <= '0000-00-00 00:00:00') OR (categories.expiry_date > '2024-11-22 14:48:39')) ORDER BY rank, title, edit_date DESC LIMIT 0,40
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Enfin la SAAQ admet la vérité! MAIS l'expertise est faite de façon à ne pas incriminer ceux qui ont passés au dossier avaient lui...
- l'expertise est déposé par l'avocate de la SAAQ devant le TAQ. Remarquer que, l'audition devant le TAQ ayant lieu le 19 septembre 2001 nous nous trouvons pris par surprise et ne pouvons donc pas étudier à fond cette expertise car bousculer par les événements.
- Remarquez, qu'à nulle part, dans cette expertise, le Dr Girard admet une quelconque condition maladive préexistante à l'accident. . Au contraire, il relie toutes les séquelles de monsieur BIlodeau directement à l'accident!
- Remarquez à "État antérieur" Pas de condition maladive préexistante à l'accident, exactement tel qu'il appert dans les dossier médicaux. Pourtant, la SAAQ refuse d'appliquer ce fait (admettre qu'il n'y a pas de condition préexistante) pourtant objectif et appuyer par l'expertise d'un neuroradiologiste, car elle devrait alors admettre s'être basé sur des données arbitraires...
En septembre 2001, Cette expertise change tout pour nous...
Et nous demandons à ce que tout ce qui y est écris soit véridique...
Certaines personnes de la SAAQ nous disent que c'est de mettre beaucoup d'énergie pour pas grand chose... Mais quand le pas grand chose génère encore et encore des erreurs...
Nous sommes donc passé devant la commission de l'accès à l'information pour qu'ils OBLIGENT la saaq à faire les rectifications dans le texte, comme l'exige la logique et l'intélligence... Mais la saaq a passé outre cet ordonnance et a persisté à laisser le texte fautif en "corrigeant" avec le texte correcte en dehors du documeont.
SEP 19 '01 09:44 FR SAAQ D-P-P-A
418 528 1223 A 18198226110 P 02/07
Québec
Société de l'assurance
Automobile du Québec
NOTE
DESTINATAIRE : Me Isabelle Rochette, avocate Affaires juridiques - Québec
EXPÉDITEUR : Dr André Girard, orthopédiste
Service de l'expertise conseil médicale
DATE : Le 18 septembre 2001
OBJET : BILODEAU, Guy
Accident le 22 novembre 1990
Numéro de réclamation : 05385174
Dossiers TAQ : SAS-Q-004797-9809-SAS-Q-O57273-9912
LITIGE :
1. Refus de relation entre l'accident du 22 novembre 1990 et une rechute qui serait survenue le 8 juillet 1992.
2. Refus de relation entre l'accident du 22 novembre 1990 et discoïdectomie L4-L5 pratiquée le 26 novembre 1998.
HISTORIQUE :
Le 22 novembre 1990, monsieur Bilodeau alors qu'il conduisait un petit camion perdit le contrôle de son véhicule en voulant éviter de frapper un autre véhicule. Il se serait retrouvé en plein champ après avoir capoté de 3 à 4 reprises, se retrouvant contre un arbre. Cet accident serait survenu à très grande vitesse, le véhicule aurait été une perte totale. Il fut par la suite transporté à l'Hôpital St-Vincent de Paul où il aurait été évalué par le Docteur Sykiniotis, lequel demanda des radiographies de la région cervicale, dorsale, lombaire et du bassin. Ces radiographies se sont révélées normales. On parla donc de contusions entorse cervicale et lombaire. Monsieur Bilodeau fut libéré du centre hospitalier le lendemain avec une médication analgésique ainsi qu'une médication mio-relaxante.
Lors d'une visite de relance, le 8 décembre 1990. le Docteur Sykiniotis poursuivait un traitement conservateur à domicile et suggérait la poursuite de la médication analgésique. Monsieur Bilodeau aurait par la suite poursuivi son travail de maintenance et de ventilation
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à son compte devant l'absence d'amélioration suite à un traitement conservateur à domicile, il consulta le Docteur Couture, lequel prescrivit des traitements de chiropractie. Ces traitements s'effectuèrent chez le chiropraticien, Denis Lebreux, du 14décembre 1990 au 18 janvier 1991. Ce dernier aurait mentionné à la fermeture du dossier, une amélioration objective de la condition de monsieur Bilodeau.
Le 1er mai 1991, monsieur Bilodeau fut examiné par le Docteur Morcos, orthopédiste. Ce dernier concluait à des douleurs post-traumatiques au niveau de la région cervicale et lombaire et recommandait un traitement actif et ne suggérait aucun arrêt de travail. Monsieur Bilodeau, devant poursuivre son travail selon ses capacités.
Le 22 août 1991, monsieur Bilodeau fut examiné par le Docteur Lamoureux, orthopédiste. Ce dernier ne mentionna aucune séquelle permanente chez monsieur Bilodeau suite à son accident du 25 septembre 1990.
Le 6 octobre 1991, monsieur Bilodeau fut évalué par le Docteur Laurent Mongeau, lequel parla de séquelles d'entorse dorsolombaire, de dérangement intervertébral mineur étage et il recommandait une évaluation en physiatrie et suggérait des traitements d'ostéopathie,
Le Docteur St-Pierre, physiatre, le 9 décembre 1991. mentionnait une discopathie dégénérative avec rétro-disthésie L5-S1 et un syndrome facettaire multi-étagé en regard de la colonne dorsolombaire. Le Docteur St-Pierre procédait, le 13 décembre 1991 à une caudale et des blocs facettaires furent prescrits le 13 janvier 1992. Le 17 janvier 1992, le Docteur St-Pierre procédait à une deuxième épidurale et d'autres épidurales furent effectuées par le Docteur St-Pierre, soit le 10 juillet 1992. le 7 août 1992 et le 4 septembre 1992. Les radiographies de la région lombaire effectuées le 16 septembre 1992 se révélèrent normales.
Monsieur Bilodeau a également suivi des traitements de physiothérapie du 6 avril 1992 au 19 mai 1992. Un CT Scan lombaire effectué le 18 septembre 1992 concluant à la présence de deux protusions discales, une à L4-L5 avec aplatissement du sac durale sans effacement des récésus graisseux des manchons radiculaires et au niveau de l'espace L5 -S1, il notait une protusion discale centre-latérale droite avec aplatissement du sac durale et oblitération partielle du récésus graisseux. On notait des facettes articulaires ainsi que des articulations sacro-iliaques normales. Une myélographie lombaire effectuée le 24 novembre 1992 concluant en la présence de saillis discales en regard des espaces L4-L5 et L5-S1 sans amputation des gaines radiculaires aussi bien L5 que S1, avec une moins bonne opacification du côté droit que du côté gauche. Suite à cette tomodensitométrie axiale de la région lombaire ainsi qu'à la myélographie lombaire, le Docteur St-Pierre, le 2 décembre 1992, concluait en la présence d'hernie discale centrale L4-L5 et L5-S1 et il demandait une évaluation en neurochirurgie,
Docteur Cloutier, neurochirurgien, le 28 janvier 1993 concluait après évaluation de monsieur Bilodeau, constatant à son examen musculo-squelettique des mouvements spinaux limités dans toutes les directions, une flexion antérieure à 30°, un examen neurologique complet négatif avec réflexes vifs et symétriques, avec investigation radiologique soit CT-Scan et myélographie, confirmant une hernie discale L5-S1 à droite et L4-L5 centrale avec présence de sténose à ce niveau, recommandait une discoïdectomie
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L5-S1 et L4-L5 droit en lui expliquant que la chirurgie améliorerait les douleurs radiculaires dans le membre inférieur sans effet particulier cependant, sur la région lombaire. Monsieur Bilodeau a semble-t-il refusé ce traitement chirurgical craignant de rester paralyser suite à une chirurgie et préférant utiliser les différentes modalités thérapeutiques recommandées par la médecine douce. Il aurait donc, par la suite, été suivi en orthothérapie de façon régulière en 1993 et 1994.
Le 29 novembre 1995 monsieur Bilodeau fut examiné par le Docteur Lamarre, orthopédiste. Ce dernier mentionnait que monsieur Bilodeau avait présenté une lombalgie en 1987 avec arrêt de travail de 2 jours et une investigation radiologique s'était révélé normale. Il n'aurait subsisté aucune séquelle fonctionnelle de cette entorse lombaire. Le Docteur Lamarre mentionnait à son examen musculo-squelettique un enraidissement de la charnière lombo-sacrée avec flexion limitée à 65°, extension à 10°. mouvements de latéralité droit et gauche à 20°, mouvements de rotation droit et gauche à 20°. Il notait des réflexes ostéotendineux vifs et symétriques, des lasègues positifs à 6°, des forces musculaires normales. Le Docteur Lamarre concluait donc à une entorse très sévère de la colonne lombaire justifiant de ce fait, un déficit anatomo-physiologique de 2% et émettait de plus des limitations fonctionnelles à savoir que monsieur Bilodeau devait éviter de travailler en position penchée continuellement, devait éviter de se pencher et se redresser régulièrement, devait éviter de soulever des poids de plus de 40 livres et devait travailler en pivotant régulièrement au niveau du tronc.
Devant la persistance d'un enraidissement important au niveau de sa région lombo-sacrée, le docteur Bérubé, omnipraticien, demanda une consultation en rhumatologie auprès du Docteur Lucier, lequel le 16 décembre 1996 émettait la possibilité d'une spondylite ankylosante. Une investigation complète cependant incluant une scintigraphie osseuse et une radiographie de la région lombo-sacrée ainsi que les sacro-iliaques se révéla normale. Le Docteur Lucier recommanda la prise d'une médication anti-inflammatoire ainsi que des myorelaxants. Monsieur Bilodeau fut par la suite évalué mensuellement par le Docteur Bérubé de septembre 1997 à novembre 1998. Le diagnostic de dérangement intervertébral mineur lombaire et dorsal étant maintenu.
Le 22 novembre 1998, monsieur Bilodeau en se retournant dans son lit présenta un engourdissement important au niveau des jambes. Il dû consulter au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke et une radiographie de la région lombaire et une tomodensitométrie axiale de la région lombaire montrèrent une hernie discale centre-latérale gauche L4-L5 avec compression du sac durale à ce niveau ainsi qu'une deuxième hernie discale sacentro-latérale droite L5-S1 plus petite que la première avec également une petite compression du sac durale au site d'émergence de la racine S1 droite.
Suite à cet examen, le Docteur Philippe Couillard, neurochirurgien au Centre hospitalier de l'Université de Sherbrooke, procéda le 26 novembre 1998, à une discoïdectomie L4-L5 gauche et L5-S-1 droite. Les suites post-opératoires furent normales et l'on prescrivit des traitements de physiothérapie pour une période 6 mois à un an. Suite à la persistance d'un syndrome douloureux au niveau de la charnière lombo-sacrée, monsieur Bilodeau présenta une dépression réactionnelle sévère, nécessitant l'utilisation d'une médication telle que Serzone 200mg, 1 comprimé 2 fois par jour et Effexor Sr, 1 comprimé par jour.
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Monsieur Bilodeau fut par la suite évalué au Service interdisciplinaire de réadaptation fonctionnelle du 4 mai 1999 au 9 juillet 1999 concluant en la capacité de monsieur Bilodeau d'effectuer un travail correspondant à ses capacités actuelles. Ces dernières étant plus faibles qu'avant son accident, On suggérait la poursuite d'un programme d'exercices à la maison chez monsieur Bilodeau. Un examen scintigraphique osseux effectué le 27 juillet 1999 concluait à un examen suggestif d'un phénomène dégénératif et/ou inflammatoire au niveau des apophyses inter-vertébrales entre L4-L5, L'examen scintigraphique effectué le 3 janvier 2000 concluait à une maladie discale dégénérative L4-L5- L5-S1 sans évidence d'hernie discale récidivante tel que redouté cliniquement
RADIOLOGIES ;
Un rapport au dossier du Docteur Pierre-Charles Millette neuroradiologiste, concluait après évaluation des radiographies effectuées le 6 mars 1997 en l'absence de discopathie dégénérative du disque L5-S1, ce diagnostic posé uniquement sur la foi de la rétro-lystésiste éliminé par d'autres investigations.
AVIS MOTIVÉ :
Après évaluation des différents documents au dossier, soit ceux des Docteurs Roger Morcos, chirurgien orthopédiste, Michel St-Pierre, physiatre, Christian Cloutier, neurochirurgien, Lamarre, orthopédiste, André Lucier, rhumatologue et Philippe Couillard, neurochirurgien, nous devons accepter la relation entre la rechute du juillet 1998 ainsi que les discoïdectomies L4-L5 pratiquées le 26 novembre 1998 et l'accident du 22 novembre 1990.
En effet, nous retrouvons chez Monsieur Bilodeau, les différents critères d'imputabilité.
1. L'intensité du traumatisme :
• Monsieur Bilodeau, le 22 novembre 1990, a subi un gros accident de la route, ce dernier ayant perdu le contrôle de son camion pour se retrouver en plein champ contre un arbre après avoir capoté à plusieurs rapides. On mentionne au dossier que le véhicule fut une perte totale et que monsieur Bilodeau présenta suite à son accident des douleurs au niveau de la région cervico-dorsolombaire.
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2. État antérieur :
• Monsieur Bilodeau n'a jamais présenté de pathologie ou de traumatisme important au niveau de la région cervico-dorsolombaire avant l'accident de novembre 1990. Le Docteur Lamarre mentionne dans son expertise en date du 29 novembre 1995 que monsieur Bilodeau aurait présenté en 1987 une attaque de lombalgie avec un arrêt de travail de 2 jours, sans séquelle fonctionnelle.
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3. L'intensité du traumatisme :
• On mentionne de l'accident de novembre 1990, à l'arrivée au Centre hospitalier St-Vincent de Paul, de diagnostic de contusions, entorse cervicale et lombaire ayant nécessité des examens radiologiques de la région cervico-dorso-lomaire.
4. Délai d'apparition :
• II est évident que monsieur Bilodeau a pu subir des contusions importantes au niveau de la région cervico-dorsolombaire, son véhicule ayant fait plusieurs tonneaux avant de terminer sa course sur un arbre.
5. Délai d'apparition et continuité évolutive
• Monsieur Bilodeau a présenté dès le début, des douleurs au niveau de la région cervico-dorsolombaire. Il y eut par la suite disparition des douleurs au niveau de la région cervicale, et j'entends toujours un syndrome douloureux lombaire avec la région nïveau des membres inférieurs qui ont nécessité 5 épidurales ces épidurales n'ayant donné aucun résultat efficace. Une tomodensitométrie axiale de la région lombaire montrant la présence d'hernie discale centrale L4-L5- L5-S1. Hernie ayant justifié une évaluation en neurochirurgie auprès du Docteur Cloutier. Ce dernier aurait recommandé, en 1993, une discoïdectomie lombaire L4-L5 _ L5-S1 , intervention chirurgicale refusée par monsieur Bilodeau. Il aurait choisi par la suite différentes modalités thérapeutiques, conservatrices en médecine douce et y incluant massage, ostéopathie, différentes modalités thérapeutiques auraient plus ou moins soulagé monsieur Bilodeau et c'est finalement le 22 novembre 1998 lors d'un simple mouvement se tournant dans son lit, qu'il y eut aggravation d'une symptomatologie douloureuse au niveau des membres inférieurs ayant nécessité du discoïdectomie L4-L5 - L5-S1.
6. Nouvel événement extérieur:
• Différentes notes d'évolution des généralistes au dossier, soit des Drs Laurent Mongeau, Alain Bérubé et Yves Beaulieu, monsieur Bilodeau n'a présenté aucun nouveau événement traumatique, aucun événement soudain ou subi après l'accident du 22 novembre 1990.
CONCLUSION :
Monsieur Bilodeau a donc subi le 22 novembre 1990, un gros accident où il y aurait eu capotage de son véhicule, son véhicule ayant été une perte totale. Il aurait présenté dès le début, des douleurs au niveau de la région cervicale et lombaire ainsi qu'au niveau de la région lombaire centrale avec irradiation au niveau des fesses, jambes jusqu'au niveau des talons avec disesthésie bilatérale au niveau des pieds sans paresthésie ou parésie. Il aurait ensuite été évalué en physiatrie, différentes modalités thérapeutiques ayant été appliquées, incluant repos, médication anti-inflammatoire, physiothérapie, massage, orthothérapie et 5 péridurales et a noté aucune amélioration suite à ces modalités thérapeutiques. Monsieur Bilodeau fut référé au Docteur Cloutier, neurochirurgien, lequel
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aurait recommandé une discoïdectomie L4-L5- L5-S1. Monsieur Bilodeau aurait refusé un traitement chirurgical craignant de demeurer paralyser et il aurait de nouveau opter pour différentes médecines douces avec plus ou moins d'amélioration. Il fut également évalué en rhumatologie où un diagnostic de spondylite ankylosante fut éliminé. On aurait par la suite maintenu un diagnostic de dérangement inter-vertébral mineur dorsal et lombaire. En novembre 1998, en se tournant simplement dans son lit, il y a exacerbation douloureuse importante des esthésies au niveau des membres inférieures. Une tomodensitométrie axiale de la région lombaire ayant de nouveau montré des hernies discales L4-L5 et L5-S1 aggravées ayant nécessité une discoïdectomie L4-L5 et L5-S1 effectuée par le Docteur Couillard, neurochirurgien.
André Girard, orthopédiste Service de l'expertise médicale
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