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radiculopathie

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la radiculopathie c'est l'inflammation d'un nerf, qui prend source au rachis (colonne vertébrale)...

Atteintes radiculaires des membres inférieurs

Lomboradiculalgies communes

Lombosciatiques ( L5)


Les LS discales (lombalgies irradiant au membre inférieur, au-dessous du genou, par conflit discoradiculaire L4-L5 ou L5-S1) et arthrosiques (arthrose vertébrale) s’opposent aux LS symptomatiques d’affections inflammatoires, infectieuses, tumorales. La question essentielle est : « Est-ce une LS commune ou symptomatique ? »


Interrogatoire

Le trajet de la douleur peut être :

* L5 (fesse, postéro-externe de cuisse, externe du genou, externe ou antéro-externe de jambe, malléole externe ou gouttière prémalléolaire, dos du pied, gros orteil) ;


* S1 (fesse, postérieure de cuisse, creux poplité, postérieure de jambe, tendon d’Achille ou rétro-malléolaire externe, talon, plante ou bord externe du pied jusqu’au 5 e orteil) ;


* plus imprécis (trajet tronqué à la cheville) ;


* plus étendu : territoires L5 et S1, voire L4 ou des dernières racines sacrées.

Le rythme de la douleur peut être mécanique (diurne, augmentant avec l’activité) ou inflammatoire (nocturne, réveil matinal prématuré).

Mode de début :

brutalement, après un effort pour la L5 commune. Les douleurs insidieuses, progressives et sans facteur déclenchant sont plus inquiétantes.

Mode d’évolution :

pour les L5 communes d’emblée maximales, les douleurs tendent à s’atténuer. Les douleurs s’aggravant progressivement sont plus inquétantes.

Antécédents lombalgiques :

épisodes douloureux lombaires, régressifs, peu invalidants pour la LS commune. Les douleurs lombaires inaugurales sont plus inquiétantes, motivant une consultation dès le premier épisode.

L’interrogatoire oriente vers une L5 commune ou symptomatique :

* L5 commune : monoradiculaire (L5 ou S1), rythme mécanique ; lombalgies associées, effort déclenchant ; intensité rapidement maximale, régressant progressivement; antécédents lombaires ;


* L5 symptomatique : pluriradiculaire, rythme inflammatoire, s’aggravant ; sans lombalgies ou effort déclenchant ; sujet âgé.

Examen physique

L’examen clinique montre l’existence d’une attitude antalgique (inflexion latérale irréductible) et d’un signe de Lasègue (déclenchement de la douleur radiculaire en soulevant le membre inférieur en extension). L’examen neurologique des membres inférieurs recherche des signes déficitaires moteurs, sensitifs, ou réflexes précisant le territoire : marche sur les talons (releveurs du pied et péroniers latéraux = L5), marche sur les pointes (triceps sural = S1), hypoesthésie L5 ou S1, abolition ou diminution du réflexe achilléen (S1).
Apprécier la gravité

Les L5 paralysantes (déficit moteur < 3) et le syndrome de la queue de cheval (atteinte des racines sacrées, troubles sphinctériens, anesthésie en selle) sont des urgences chirurgicales.

 

Examens complémentaires

Une L5 discale typique chez un adulte jeune ne nécessite aucun examen complémentaire. L’examen radiologique précoce n’est justifié que chez un adolescent ou un sujet de plus de 50 ans, en cas d’antécédents d’infection, de tumeur, de fièvre, de signes neurologiques déficitaires, de tableau clinique atypique, si la douleur persiste ou s’aggrave.

 

Quand les demander ?

L5 discales non compliquées : les examens complémentaires ( TDM, IRM) sont inutiles avant d’avoir tenté un traitement médical pendant deux mois.

Une L5 paralysante ou avec syndrome de la queue de cheval justifie des examens précisant les lésions. C’est une urgence chirurgicale.

 

Le(s)quel(s) demander ?

La tomodensitométrie ( TDM) est indiquée en première intention, l’ IRM est limitée par le coût et les problèmes d’accessibilité. La saccoradiculographie n’est réalisée qu’en cas de normalité des examens précédents.

 

Qu’en attendre ?

TDM : concordance avec la clinique, précise le type de la hernie (sous ou extra-ligamentaire, migrée ou exclue)

IRM : exploration neurologique et ostéo-articulaire complète

(...)

source:http://cofer.univ-lille2.fr/2eme_cycle/items/item_279.htm suite de l'article et photos

si non disponible ou non accessible, voir le fichier pdf fait par l'université de lille