Accidentés LA SAAQ et Marisol.L.G Marisol en 2018-2019

1.3 point sur l'hopital et les mauvais soins

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J’aimerais faire un arrêt pour vous expliquer quelque chose. Lorsque nous arrivons après un moment d’inconscience dans un hôpital, que nous sommes paralysés et que votre mémoire ne fait pas son travail. Nous ne sommes pas en mesure de nous battre pour des soins ! Je demandais alors l’aide d’une infirmière pour téléphoner quelqu’un. Il était trois heures du matin. J’annonçais alors à mon conjoint et à mon frère, que j’avais congé, au même moment une infirmière qui passait dans la chambre voir ce qui s’y passait, entendit bien sûr ma conversation et me dit de me rendormir que ce n’était pas possible, que je n’étais pas en état. J’insistais alors, puisque j’étais certaine que cela venait vraiment de se passer, elle se rendit alors au poste pour vérifier et constata d’elle-même, que c’était le cas. Elle revint donc, me dire que même si mon congé était signé, je ne pouvais pas sortir de l’hôpital dans cet état, que je devais rester jusqu’au matin afin que quelqu’un d’autre intervienne.

 

Au même moment mon frère qui restait tout près arriva afin de monter la garde, pour me protéger du médecin qui était déjà revenu dans ma chambre afin de savoir pourquoi nous n’étions toujours pas partis.

À la suite de l’arrivée de mon frère, le personnel médical qui avait déjà ignoré les congés, continua à nous donner les soins dont nous avions tous besoins. Le lendemain de cette nuit un peu chaotique, les familles des patients de cette chambre sont tous venus en catastrophe. Il fut décidé entre eux de porter plainte au Commissaire de l’hôpital en question. Les autres personnes pouvant se déplacer en chaise roulante, il n’y eu aucun problème. Mais, dans mon cas, puisque je ne tenais pas assise et que le commissaire exigeait que je me rende par moi-même au bureau des plaintes. Mon conjoint et mon frère durent réussirent à me descendre dans une position très douloureuse, ce qui me causa mon premier malaise vagal. Je ne me rappelle plus la conversation avec la commissaire aux plaintes, mais je me rappelle qu’un peu après mon arrivée à l’étage, le médecin s’est fait lourdement apostrophé devant la visite des patients de l’étage ainsi que devant le personnel et a par la suite été interdit d’agir dans nos dossiers respectifs.


« Avec l’accord de la famille, je me retire du dossier » fut écrit dans mon dossier. Alors, que « À la demande de la famille, le dossier m’est retiré », aurait dû être écrit. J’appris cette note des années plus tard qui elle aussi allait me nuire au niveau juridique avec la SAAQ.

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