2.6.1. L'évolution des services socio-sanitaires
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Le réseau québécois de la santé et des services sociaux subit depuis les dernières années une transformation majeure conditionnée par les finances publiques, mais aussi par l'évolution médicale comme la chirurgie d'un jour. On assiste à un virage ambulatoire amenant les gens à recevoir à l'externe des services autrefois dispensés à l'hôpital.
Ces changements sont aussi rendus nécessaires en raison de facteurs tels que le vieillissement de la population, la hausse du taux de survie à la suite d'un traumatisme grave, une meilleure connaissance par la population des problèmes de santé, l'importance accrue accordée à la prévention et l'amélioration des comportements (par exemple, le port de la ceinture de sécurité).
Depuis la décentralisation de la gestion des services de santé et de services sociaux, on assiste à un accroissement des services régionaux de réadaptation, réduisant les déplacements des personnes vers les établissements des grandes villes. Ces nouveaux services contribuent à réduire progressivement l'écart entre les services reçus par les personnes accidentées et la population en général.
La réduction ou l'absence de certains services dans le réseau de la santé amènent la Société à s'interroger continuellement sur ses propres services en tant que second payeur, car la persistance des incapacités ou la durée de la convalescence peuvent avoir un impact majeur sur le bien-être de sa clientèle et sur les coûts du régime. C'est pourquoi la Société vise à établir un lien beaucoup plus précoce avec les personnes accidentées hospitalisées en vue de leur assurer une indemnisation rapide et un soutien au besoin dans leur réadaptation. De plus, la Société s'implique activement dans la promotion et le développement de services de qualité pour les personnes qui ont subi un traumatisme cranio-cérébral, une blessure médullaire ou une entorse cervicale.
du volume politique de réadaptation